Jeune étudiante, Madame X est allée au sein du « Mac Do » pour trouver son premier emploi.
Au bout d’une certaine durée, elle indiquera avoir fait l’objet de propos à caractère sexuels dans le cadre de l’exercice de ses fonctions.
Assistée par Maître Maxime GALLIER, Avocat en droit pénal au Barreau de SENLIS, elle se présentait devant le Tribunal de SENLIS où était jugé l’auteur des faits contre lequel le Procureur de la République a requis 12 Mois d’emprisonnement avec sursis.
Elle a confirmé ses déclarations, lesquelles étaient confortés par de nombreux témoins, ainsi que par le préjudice résultant des faits.
Plaidant à ses côtés, Maître Maxime GALLIER a pu rappeler que les faits de harcèlement sexuel, jeu de pouvoir, ont un impact sérieux sur l’état de santé de la victime qui en outre doit livrer une véritable bataille pour faire valoir ses droits (plainte, constitution de partie civile, audience pénale,…).
Elle a sollicité le versement de dommages intérêts pour que son préjudice soit indemnisé.
Liens presse:
- ARTICLE LE PARISIEN:
Oise : douze mois de prison avec sursis requis contre un manager de McDonald’s jugé pour harcèlement sexuel
https://www.leparisien.fr/oise-60/oise-douze-mois-de-prison-avec-sursis-requis-contre-un-manager-de-mcdonalds-juge-pour-harcelement-sexuel-08-11-2021-TJLGRDEHLVDBXDJG5TZECLGXOE.php
- ARTICLE OISE HEBDO
SAINT-MAXIMIN. «JE VAIS TE MONTRER COMMENT ON PEUT MONTER AU MCDO» : LE MANAGER AU TRIBUNAL
https://www.oisehebdo.fr/2021/11/09/saint-maximin-je-vais-te-montrer-comment-on-peut-monter-au-mcdo-le-manager-au-tribunal/
Plaidant pour la partie civile, pour maître Maxime Gallier, la théorie du complot ne tient pas : «Ce fameux slogan “ Chez McDo venez comme vous êtes ” c’était pour ma cliente, une première expérience dans le monde du travail, elle en est ressortie meurtrie. Je n’assiste pas une menteuse et encore moins pour battre monnaie. Elle vous a dit ce qu’elle a vécu. Ce n’est pas quelqu’un qui va monter une cabale. Pour elle, dénoncer ces faits, cela a été un véritable parcours du combattant. Elle voulait simplement être reconnue comme une victime. Le harcèlement sexuel, c’est toujours une question de pouvoir…»
- ARTICLE COURRIER PICARD