L’arrivée des fortes chaleurs peut être problématique pour certains salariés dont la sécurité pourrait être mise en cause.
Le premier responsable, n’est pas le soleil, mais bel et bien l’employeur!
Mais alors, comment réagir?
D’abord, par une réaction basique: en effet, le Code du travail impose à tout chef d’entreprise de mettre à disposition des travailleurs de l’eau potable et fraîche (R. 4225-2 du Code du Travail), jusqu’au moins 3 litres d’eau par jour pour chaque travailleur sur un chantier (R. 4534-143 du Code du Travail).
Ensuite, l’ensemble des postes de travail extérieur doivent être aménagés afin d’anticiper les conséquences de la chaleur sur les travailleurs: par exemple, sur un chantier en BTP, cela peut consister en la mise en place de zones d’ombres, d’abris, voire de locaux climatisés. Il convient aussi d’analyser si le port des équipements de sécurité est compatible avec la chaleur.
Enfin, il convient de rendre la tâche du salarié moins pénible en raison de la chaleur: par exemple, vous pourrez adapter les horaires de travail (début de l’activité plus tôt), prévoir des pauses supplémentaires durant les heures exposées aux fortes chaleurs, élaborer une note de service rappelant aux salariés les risques auxquels ils peuvent être exposés (maux de tête, fatigue, perte de conscience,…).
De manière générale, l’employeur reste tenu à l’obligation de sécurité et de santé de ses salariés, et il est préférable de prévoir ces mesures dans le document unique.
En tout état de cause, chaque salarié pourra librement faire usage de son droit de retrait s’il estimait que la chaleur ne lui permettait plus d’exercer ses fonctions dans des conditions adéquates.
Le droit du Travail ne connaît pas l’été, alors ne vous exposez pas aux risques, prévenez les!